Acheter sa maison: combien ça coûte vraiment?

Source: www.journaldemontreal.com

 

L’achat d’une propriété est un projet important qui nécessite d’être bien préparé. Bien entendu, vous serez entouré d’une équipe de professionnels qui vous accompagnera dans les diverses étapes du processus d’achat. Malgré tout, il est à l’avantage des futurs propriétaires de bien s’informer et de connaître les coûts et frais divers associés à l’acquisition d’une propriété. Bien évidemment, les gens pensent tout de suite à l’hypothèque, à la mise de fonds et au notaire, mais la liste ne s’arrête pas là. Regardons plus en détail à quoi vous devez vous attendre afin de ne rien laisser au hasard et surtout de vous permettre de bien planifier et budgéter votre projet efficacement.

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Droit de mutation (taxe de bienvenue)

Cette taxe varie en fonction du prix de la propriété. Elle est calculée à partir du plus élevé des montants entre le prix payé à l’achat ou un montant calculé à partir de l’évaluation municipale.


Frais de notaire

Les frais exigés par le notaire varient, mais on parle généralement d’un montant de 1000 $ et plus, selon le travail à effectuer dans votre dossier.


Ajustements chez le notaire

Plusieurs personnes oublient que lors du passage chez le notaire, il y a de bonnes chances que vous ayez à faire un chèque pour les dépenses payées à l’avance par le vendeur afin de le rembourser au prorata. Ce montant peut inclure une portion des taxes municipales, taxes scolaires, des contrats de déneigement ou de tonte de pelouse, l’huile à fournaise dans le réservoir ou les frais de location d’un réservoir d’eau chaude, etc.


Taxes scolaires et municipales

Plusieurs institutions financières vont suggérer ou même exiger d’inclure les taxes à même votre versement hypothécaire. C’est d’ailleurs une façon efficace de s’assurer que le paiement de vos taxes est à jour et que vous n’accumulerez pas de retard.


Paiement de la TPS et de la TVQ

Cette taxation est applicable dans le cas où vous achetez une maison neuve. Si c’est votre cas, vous aurez à les acquitter et devez les prévoir dans votre budget.


Assurance habitation

Prenez le temps de bien magasiner votre assurance habitation et d’obtenir plusieurs soumissions afin de les comparer. Les critères des compagnies d’assurance ne sont pas tous les mêmes et vous pourriez être surpris des écarts de prix d’une compagnie à l’autre.


Frais d’inspection et tests divers

Il ne faut pas oublier les frais relatifs à l’inspection qui varient de 600 $ à 1000 $, tout comme les tests qui seront recommandés par l’inspecteur, si nécessaire ; notamment les tests de qualité de l’air, de l’eau, de la fosse septique ou encore pour la présence d’amiante, etc.


Le déménagement

Demanderez-vous l’aide de vos proches ou ferez-vous appel à une entreprise de déménagement ? Dans le second cas, les prix varient en fonction de nombreux éléments tels que la distance et la période de l’année et la facture finale peut rapidement grimper en flèche.


… Et les « à-côtés »

Évidemment, je pourrais facilement allonger la liste en y ajoutant de prévoir les frais de rebranchement pour les divers services tels que l’électricité, l’internet et le câble ou encore les coûts de réacheminement du courrier. Vous aurez peut-être aussi besoin de nouveaux meubles, de repeindre votre nouvelle maison ou encore d’effectuer quelques petits travaux de rénovation ?

Si l’on calcule les frais d’achat et de démarrage en pourcentage, on pourrait dire comme « règle du pouce » de prévoir un montant équivalent à 3 à 5 % du prix de votre maison.


Conseils :

  • Si vous vendez une maison sur laquelle vous avez une hypothèque, il y a de bonnes probabilités que vous ayez une pénalité à payer à la banque. Négociez avec votre institution prêteuse.
  • Si vous faites construire votre maison, la liste des frais à inclure dans votre budget sera plus longue. Par exemple, vous devrez ajouter les plans et devis, permis, aménagement paysager, etc.
  • Si vous achetez avec moins de 20 % de mise de fonds, vous aurez à payer la taxe (9 %) sur la prime SCHL. Ce montant, non négligeable, est très souvent oublié dans le calcul du budget des acheteurs.

COMMENT DÉMÊLER LES TERMES BANCAIRES

Avec la potentielle augmentation du taux directeur au printemps, j’aimerais vous aider aujourd’hui à bien comprendre le langage bancaire. En maîtrisant correctement les différentes options offertes sur le marché, vous serez en mesure de prendre une décision éclairée relativement à votre hypothèque.

Taux fixe et taux variable :

Un taux hypothécaire fixe est un taux d’intérêt qui ne varie pas dans le temps pour la durée du terme choisi. Si vous optez, par exemple, pour un terme de 5 ans à 3 % d’intérêt, vos paiements seront toujours les mêmes pendant cette période.

Le taux variable, quant à lui, fluctue en fonction du marché. La variation de votre taux d’intérêt implique donc que le montant de vos paiements ne sera pas toujours le même.

Lorsque vous magasinez pour votre hypothèque, vous devez choisir votre terme ainsi que l’amortissement désiré. Sachez que ces décisions auront une incidence tant sur votre taux d’intérêt que sur le montant de vos paiements mensuels et sur la somme totale des intérêts à payer.


Amortissement :

L’amortissement est la durée requise pour rembourser votre hypothèque en totalité. Le plus commun est de 25 ans, mais vous pouvez aussi obtenir 30 ans dans certains cas. Plus l’amortissement choisi est de longue durée, plus vous payerez d’intérêts au final pour rembourser votre hypothèque, mais vos paiements mensuels seront aussi plus faibles puisqu’ils s’étaleront sur un plus grand nombre d’années.


Terme :

Le terme hypothécaire est la durée pendant laquelle votre contrat hypothécaire et votre taux d’intérêt sont valides. Par exemple, une grande majorité des gens prennent un terme de 5 ans et à la fin du terme, il est possible de rembourser en totalité, de changer d’institution financière et le taux d’intérêt est renégocié aussi en même temps. Si le prêt hypothécaire n’est pas payé au complet, on renouvelle donc l’hypothèque pour un nouveau terme variant de quelques mois jusqu’à plus de 5 ans.


Marge de crédit hypothécaire :

La marge de crédit hypothécaire est un prêt qui vous est consenti en utilisant votre maison en garantie. La marge de crédit vous permet d’avoir de l’argent disponible en cas d’imprévus, pour des rénovations ou pour effectuer le remboursement d’un autre prêt sans que vous soyez obligé de faire une demande à votre institution financière et de devoir signer un nouveau contrat hypothécaire à chaque fois.

Vous pouvez aussi avoir une marge de crédit hypothécaire qui est lié à un prêt hypothécaire. À mesure que vous payez votre hypothèque, votre marge de crédit augmente et donc, vous donne accès à un montant d’argent plus élevé.

 

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Transformer un espace commercial en résidentiel : ce qu’il faut savoir

Source: www.centris.ca

Vous vous imaginez habiter un espace actuellement commercial ? Ou transformer une propriété commerciale en condos ? Ce type de projets peut s’avérer un excellent investissement. Ça peut aussi être une fantastique occasion d’habiter un quartier où les logements se font rares.

Si l’opération semble simple, a priori, vous devez cependant vous y prendre correctement. Avant d’emménager dans une résidence ou une copropriété au style unique, il y a plusieurs étapes à franchir – et bien faire ses calculs.

Voici ce qu’il faut savoir avant de se lancer dans l’aventure.

Avez-vous le droit d’effectuer cette conversion ?

Chaque municipalité décide des règles qu’elle applique en ce qui concerne la conversion d’un espace commercial en espace résidentiel.

Une municipalité pourrait favoriser ce type de conversion pour revaloriser un secteur. Elle pourrait aussi vouloir l’interdire pour assurer une concentration de l’occupation résidentielle dans un autre secteur.

À noter que les locaux commerciaux situés sur une artère commerciale doivent conserver leurs utilisations commerciales.

Avant tout chose, il faut donc consulter votre municipalité, ou, à Montréal, votre arrondissement.

Le zonage permet-il l’utilisation que vous imaginez ?

Vérifiez aussi auprès de la municipalité si les règles entourant le zonage permettent le type de conversion que vous envisagez.

Comme l’explique le site du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, le zonage vise à « classer les usages et les constructions selon les critères qu’il juge appropriés, dont des critères environnementaux (nuisances, capacité portante), fonctionnels (localisation préférentielle), esthétiques (caractéristiques architecturales) et socio-économiques (incidences sur la population en place, rentabilité économique) ».

Chaque municipalité peut donc s’appuyer sur les règles du zonage pour accepter ou refuser un projet de conversion du commercial vers le résidentiel.

Quels documents doit-on fournir pour recevoir un permis ?

Pour obtenir un permis, vous devrez présenter au minimum un certificat de localisation, un plan préparé par un architecte et une soumission.

Avez-vous pris en compte les taxes à payer ?

Selon l’ampleur des travaux et l’utilisation finale de la propriété, vous pourriez avoir à payer la TPS et la TVQ :

Si vous convertissez l’immeuble commercial en immeuble d’habitation pour le vendre, l’acheteur pourrait avoir à payer les taxes de vente;

Si vous louez l’immeuble une fois converti, « vous pourriez être considéré comme le vendeur et l’acquéreur de l’immeuble », selon Revenu Québec;

Si vous commencez à habiter la nouvelle propriété résidentielle, vous pourriez avoir droit à un remboursement partiel.

Quelle est votre situation ? Pour le savoir, consultez le site de Revenu Québec. Vous y trouverez notamment des exemples qui illustrent les calculs applicables.

Faites-vous aider

La conversion d’un immeuble commercial en immeuble résidentiel nécessite de multiples démarches, afin de s’assurer de la légalité et de la viabilité du projet.

Pour éviter les ennuis et vous assurez de mener à bien votre projet, faites équipe avec un courtier immobilier. Celui-ci est le mieux placé pour vous aider à naviguer dans les dédales règlementaires. Il pourra aussi vous conseiller sur le choix de l’immeuble, si nécessaire.

Communiquez avec un courtier dès maintenant.

 

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Les questions à se poser avant de faire une offre d’achat?

Source: centris.ca

Après avoir eu un coup de cœur pour une propriété, il y a de fortes chances pour que vous soyez tenté de présenter une offre d’achat le plus rapidement possible. Toutefois, mieux vaut prendre votre temps et bien connaître les implications légales qui en découlent, car une fois que celle-ci est signée, elle ne peut être modifiée.

Qu’est-ce qu’une offre d’achat?

L’offre d’achat, aussi appelée « promesse d’achat », est un document légal à l’intérieur duquel l’acheteur propose un montant et fixe certaines conditions pour acquérir la propriété ou le terrain du vendeur. L’offre d’achat conditionnelle peut comprendre une liste d’inclusions – accessoires fixes et biens meubles –, l’obtention du financement, la vente conditionnelle de sa propriété actuelle ou un rapport d’inspection[1] . L’acheteur y spécifie également un « délai de rigueur » pour obtenir une réponse de la part de l’acheteur[2]. Une fois ce moment dépassé, l’offre devient invalide.

De son côté, le vendeur pourra l’accepter, la refuser, la laisser expirer ou encore présenter une contre-offre pour en modifier les conditions[3] . Il est entièrement libre de recevoir et d’analyser toutes les offres d’achat déposées, et ce, dans l’ordre qui lui plaît[4].

L’offre d’achat deviendra ferme lorsque toutes les conditions auront été satisfaites; elle fera alors office de contrat légal et précédera officiellement la signature de l’acte de vente.

Quels sont les éléments à considérer au moment de faire une promesse d’achat?

Un courtier immobilier expérimenté est votre meilleur allié pour remplir le formulaire d’offre d’achat de l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ)[5] . Il vous invitera à porter attention à certains éléments, tels que[6] :

  1.  L’identité du vendeur vous confirmant qu’il est bien le propriétaire et le consentement des autres propriétaires. Cette information peut être trouvée sur le Registre foncier du Québec en ligne.Le numéro de lot vous assurant de faire une offre sur la bonne propriété, lequel peut être trouvé sur le site d’Énergies et Ressources naturelles Québec.
  2. La garantie légale afin d’éviter de mauvaises surprises.
  3. Les modalités de paiement qui incluent l’acompte et le financement, ainsi que l’inclusion ou non des taxes dans le prix de vente.
  4. Les conditions essentielles à la vente, telles que la vente de la propriété actuelle de l’acheteur, l’obtention du financement ou les résultats de l’inspection.
  5. Les éléments à vérifier avant que la promesse d’achat devienne ferme, comme le certificat de localisation à jour , la déclaration de copropriété, la déclaration du vendeur ou les baux en vigueur.

Peut-on retirer une offre d’achat?

Pour retirer une offre ferme, les deux parties doivent consentir à la résiliation du contrat en signant une « quittance réciproque ». Si une seule d’entre elles refuse de respecter son engagement, l’autre partie pourra exiger qu’elle signe l’acte de vente, à défaut de quoi elle pourra obtenir un jugement qui occasionnera un transfert du titre de la propriété[7] .

Exceptionnellement, dans le cas de l’achat d’une maison neuve auprès d’un promoteur, l’acheteur a jusqu’à dix jours pour se désister, mais il pourrait avoir à payer une indemnité correspondant à 0,5 % du prix de vente[8] .

Quels sont les recours en cas de vice caché?

Un vice caché est un problème qui existait avant que le nouveau propriétaire prenne possession de la maison et qui était ignoré au moment de l’achat. Le problème doit être assez sérieux pour diminuer la valeur de la propriété et empêcher le nouveau propriétaire d’en profiter pleinement[9] . Une inspection préachat représente un excellent moyen d’éviter de se retrouver dans une telle situation.

Si l’acheteur constate un vice caché, il devra en aviser l’ancien propriétaire par écrit le plus rapidement possible. À ce sujet, le Code civil du Québec ne fait mention d’aucun délai précis, mais suggère « un délai raisonnable ». L’ancien propriétaire aura habituellement une dizaine de jours pour constater le problème et prendre les mesures pour le régler. Pendant ce temps, l’acheteur devra éviter de faire les travaux lui-même afin de préserver son recours éventuel pour vice caché[10] .

Advenant le cas où le vendeur ne réponde pas à l’avis ou qu’il refuse d’effectuer les travaux, l’acheteur pourra lui envoyer une mise en demeure afin qu’il effectue les réparations, à défaut de quoi il pourra intenter une poursuite[11] .

Parcourez le site centris.ca pour trouver un courtier immobilier qui vous aidera à présenter une offre d’achat ou pour découvrir une foule d’outils qui faciliteront vos transactions immobilières.

 

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À quoi s’attendre du marché immobilier en 2022?

Source: www.centris.ca

Pourquoi investir en immobilier ?

Bien des gens se tournent automatiquement vers la Bourse pour y investir leur argent. Ce n’est pourtant pas la seule option pour vous : avez-vous pensé à investir dans l’immobilier?

Au cours des derniers mois, les prix dans l’immobilier résidentiel ont poursuivi leur tendance à la hausse. L’Association professionnelle des courtiers immobilier du Québec (APCIQ) dévoile ses données pour le mois de novembre

 

  • Le prix médian des maisons unifamiliales au Québec a progressé de 17 % pour atteindre 385 400 $ ;
  • Le prix médian des copropriétés a suivi la même courbe, augmentant de 19 % comparé à la même période l’année dernière
  • Le prix médian des plex 2 à 5 a, quant à lui, grimpé de 22% par rapport à novembre 2020.

Pour des statistiques détaillées, cliquez ici

Alors que les taux d’intérêt demeurent à un plancher historique, investir dans l’immobilier s’avère une option intéressante. Les rendements obtenus dans l’immobilier sont une excellente raison d’y investir, mais ce n’est pas la seule. Voici six autres avantages d’investir en immobilier :

  1. Toujours populaire.  Il faut bien se loger quelque part et, si on est propriétaire, l’argent du loyer est investi dans un bien qui nous appartient. Mais, ce qui est encore plus important, c’est que la demande pour des logements se maintiendra toujours. Ainsi, en achetant une propriété résidentielle, on sait qu’elle constitue un placement qui va rester recherché. Donc, sa valeur devrait se maintenir sinon croître, comme cela est le cas dans le secteur présentement. Investir dans l’immobilier, locatif ou non, est donc un excellent placement à long terme.
  2. Un investissement accessible. Même si la hausse des prix poursuit sa lancée, il n’en demeure pas moins que l’achat d’une propriété peut être plus ou moins accessible dépendamment du secteur visé. En effet, vous n’avez qu’à avancer une mise de fonds initiale minime par rapport à la valeur de la propriété. En d’autres mots, avec une somme raisonnable, vous êtes en mesure de faire fructifier une bien plus grande somme, soit la valeur marchande de la maison.
  3. Des revenus récurrents. Si vous achetez un immeuble locatif ou même un duplex dont vous louez une partie, vous recevrez des revenus récurrents, sous forme de loyer. Si vous n’avez pas de fonds de pension ou si celui-ci pouvait être insuffisant, l’immobilier locatif peut financer votre rythme de vie pendant longtemps.
  4. Les locataires financent votre investissement. Le loyer payé par les locataires est un revenu régulier, mais on peut aussi le considérer sous un angle particulièrement intéressant : en payant le loyer, les locataires paient votre investissement ! Il est même possible de réduire à zéro ses frais de logements pour soi-même, si les revenus de location sont plus élevés que le coût du prêt hypothécaire et des autres frais.
  5. Des avantages fiscaux à saisir. Si vous possédez un immeuble locatif, vous pouvez obtenir des déductions d’impôt pour certains frais liés au logement loué.
  6. Un toit pour votre famille. Investir dans un immeuble locatif offre aussi un avantage pour les parents, notamment : il est possible d’y loger un enfant ou un parent âgé. En fait, si vos enfants doivent étudier dans une autre ville, l’achat d’une propriété peut lui donner un coup de main tout en constituant pour vous un bon placement.

Vous souhaitez investir dans l’immobilier? Parlez-en à un courtier immobilier. Il vous aidera à bien planifier votre investissement et à trouver la propriété qui cadrera avec vos objectifs.

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Petit lexique de l’immobilier à l’usage des aspirants propriétaires

 

Source: www.lereflet.qc.ca

Un courtier immobilier est un atout important pour bien comprendre les subtilités des mots et expressions dans la recherche d’une maison.

Vous magasinez votre première propriété et êtes un peu dépassé par le jargon immobilier? Voici la définition de certains termes courants pour vous aider à vous y retrouver :

 

  • Amortissement : remboursement progressif de votre prêt hypothécaire par des paiements réguliers.
  • Évaluation : processus consistant à déterminer la valeur d’une propriété, laquelle est généralement utilisée par le prêteur pour décider du montant de votre prêt.
  • Comparables : propriétés récemment vendues dans une région qui peuvent être utilisées pour déterminer la valeur marchande d’une propriété similaire.
  • Offre conditionnelle : promesse d’achat dans laquelle une personne s’engage à acheter la propriété si certaines conditions (ex. : inspection préachat) sont respectées.
  • Acte de vente : document faisant passer le droit de propriété d’une personne à une autre.
  • Valeur nette réelle : valeur de la part du bien immobilier détenue par le propriétaire (sa valeur marchande moins le montant de l’hypothèque restant à payer).
  • Saisie immobilière : processus légal qui permet à un prêteur de récupérer l’argent dû sur un prêt en défaut de paiement en prenant possession de la propriété et en la vendant.
  • Échéance : dernier jour de la durée d’un prêt hypothécaire, date à laquelle le prêt doit être remboursé en totalité ou un nouvel accord doit être conclu.
  • Principal (ou capital) : montant emprunté auprès d’un établissement de crédit et qui ne comprend pas les intérêts.
  • Assurance des titres de propriété : police qui protège un propriétaire si les titres venaient à être invalidés.

 

Vous pourriez être confronté à plusieurs autres termes durant le processus d’achat : un courtier immobilier est assurément votre meilleur allié pour comprendre chacune des étapes menant à l’obtention des clés de la maison de vos rêves!

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Quel devrait être le taux d’humidité de votre maison

Source: centris.ca

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Les endroits où les prix n’ont pas explosé

Comme vous l’avez sans doute aussi remarqué, l’augmentation effrénée du prix des maisons au Québec depuis près de deux ans est l’un des sujets qui reviennent fréquemment dans les divers médias d’actualité. Alors que 2021 tire à sa fin, j’ai eu envie d’approfondir le sujet.

• À lire aussi: Le truc payant du King des aubaines

Plus concrètement, je me suis demandé si, parmi les 17 régions administratives du Québec, une ou plusieurs d’entre elles ont été épargnées ou, à tout le moins, moins sévèrement touchées par cette inflation vertigineuse ?

Statistiques en main et quelques calculs plus tard, voici les éléments qui ont ressorti de mon analyse quant à l’augmentation du prix des maisons unifamiliales entre 2019, 2020 et 2021.

Premier constat, l’augmentation excessive de 29 % observée l’an dernier à Montréal dans l’arrondissement Saint-Laurent ne représente pas la réalité du reste du Québec.

Regardons le Nord-du-Québec, en tête de liste des régions avec le plus faible taux d’augmentation.

Entre 2017 et 2019 (avant la COVID 19), le prix des maisons est passé de 115 000 $ à 150 000 $, soit une augmentation de 11,3 % en trois ans, comparativement à 13 % entre 2019 et 2021 (période de COVID).

La pandémie n’a pas véritablement eu d’impact majeur sur la croissance du prix des maisons.

La capitale surprenante

Selon moi, les statistiques pour la région Capitale-Nationale sont sans doute les plus surprenantes.

En 2017, la valeur moyenne était de 243 900 $, comparativement à 255 000 $ en 2019, pour une augmentation de 4,6 %. Le faible inventaire des habitations en vente tout comme les taux d’intérêt très bas expliquent donc, en partie, l’augmentation de 18 % entre 2019 et 2021.

À l’exception de celle de Capitale-Nationale, les régions illustrées dans le tableau sont toutefois un peu moins urbanisées que les grands centres comme Montréal, Sherbrooke, Drummondville ou Trois-Rivières. L’exode vers la campagne a contribué à l’augmentation des prix aux alentours de Montréal, mais peu dans les régions loin de Montréal.

La métropole à l’autre extrême

Si on regarde les augmentations près de Montréal, Lanaudière est à 48 %, Montérégie 48 % et les Laurentides 52 % en trois ans. Donc, une maison qui se vendait 262 000 $ en moyenne en 2019 se vend maintenant 399 000 $ en 2021 dans les Laurentides. Ce qui est une augmentation qui n’aurait pas eu lieu sans la COVID.

On peut donc voir qu’il y a encore des régions qui n’ont pas vécu l’impact de la COVID comme la grande région de Montréal l’a vécu.

CONSEILS

C’est encore le temps d’investir et de s’acheter une maison même si l’inventaire est très bas.

La construction neuve peut être une opportunité si vous ne trouvez pas dans votre région une maison à votre goût.

Les coups de circuit lors de l’achat d’une résidence sont de plus en plus rares. Soyez patient et faites des offres.

LES RÉGIONS OÙ LE PRIX DES MAISONS A LE MOINS AUGMENTÉ DEPUIS DEUX ANS

Real estate growth with market value rising for houses tiny person concept

Ce qu’il faut savoir sur les frais de condo

En janvier ou février, les gens qui sont en appartement recevront un avis de renouvellement de leur propriétaire.

Plusieurs penseront peut-être à quitter leur logement et devenir propriétaires d’un condo, sans nécessairement savoir comment fonctionnent les frais de ces propriétés.

1. Une définition simple des frais de condo

Il s’agit tout simplement des charges communes que chaque propriétaire de condo a l’obligation de payer. Ces frais permettent d’assurer la gestion et l’entretien de l’immeuble, et ils sont gérés par le conseil d’administration du syndicat des copropriétaires.

Chaque année, le budget de la copropriété est établi et le montant des frais de condo est fixé à partir de ces calculs. Une partie de ce montant est aussi versée dans ce qu’on appelle le « fonds de prévoyance », et ce fonds est consacré aux situations plus urgentes, comme des travaux de réparations majeures. Généralement, plus un immeuble est vieux, plus les risques d’avoir des dépenses imprévues sont grands.

2. Les dépenses communes de la copropriété

Contrairement à un propriétaire de maison, un propriétaire de condo achète une fraction d’un immeuble. Il sera donc responsable de son unité, mais il partagera des responsabilités pour d’autres sections de l’immeuble également. Par exemple, il aura l’usage exclusif de certaines parties de l’immeuble, ce qu’on appelle les parties privatives. Cela inclut son appartement.

Il sera également copropriétaire de ce qu’on appelle les parties communes, donc la structure, le terrain, le toit, etc. Les frais de condo incluent les frais d’entretien de ces sections de l’immeuble.

3. L’augmentation des frais de condo au Québec

À la suite à l’adoption des projets de loi 141 et 16, les propriétaires de copropriétés divises payent maintenant davantage de frais de condo. Ces lois rendent obligatoires des évaluations de la valeur des immeubles tous les cinq ans, par exemple, et un fonds d’auto assurance sera lui aussi obligatoire à compter du 15 avril 2022. Ces projets de loi ont été adoptés dans l’optique de mieux prévoir les dépenses d’entretien, et d’avoir un fonds de prévoyance plus adapté. Ce n’est pas de l’argent perdu, mais ce sont des dépenses que les futurs propriétaires devront considérer.

4. Quels documents devez-vous demander ?

  • Déclaration de copropriété
  • Certificat de localisation
  • Preuve d’assurance
  • Étude du fonds de prévoyance
  • États financiers
  • Procès-verbaux antérieurs des assemblées
  • Carnet d’entretien de l’immeuble
  • Cotisations spéciales prévues.
  • Etc.

CONSEILS

  • Votre notaire ou votre courtier immobilier vous guidera à travers le processus et vous permettra de comprendre tous les frais.
  • Participez aux assemblées des copropriétaires. Ces assemblées vous permettent, entre autres, de voter pour ou contre un projet soumis par un des copropriétaires.

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5 TENDANCES DU MARCHÉ À SURVEILLER

Le confinement, le télétravail, la fermeture des commerces, l’arrêt des voyages et plusieurs autres restrictions ont influencé pour beaucoup de gens la décision d’acheter ou de vendre une propriété. À ce sujet, voici quelques tendances à surveiller au cours de la prochaine année.

AUGMENTATION DES PRIX : RETOUR POTENTIEL À UN RYTHME PLUS MODÉRÉ

Le nombre de transactions immobilières a atteint des sommets pendant la pandémie. C’est dans ce contexte de forte demande qu’une hausse du coût moyen de vente de tous les types de propriétés a été constatée, particulièrement à proximité de Montréal.

La faible offre pour ce qui est des demeures et les bas taux d’intérêt pourraient continuer à exercer une pression sur le coût des maisons pour une partie de 2022. Même si la croissance des prix devait se modérer, l’achat d’une première maison pourrait encore se révéler difficile pour les premiers acheteurs. Cette tendance a fait apparaître des comportements plus risqués.

« L’achat d’une propriété se prépare. Les clients ont tout avantage à requérir les services de professionnels pour faire leur budget, obtenir une préautorisation hypothécaire, procéder à une inspection préachat et prévoir l’ensemble des coûts liés à leur achat immobilier.  »

— Nadine Labbé, vice-présidente, Solutions de financement aux particuliers, Banque Nationale

AUGMENTATION DES TAUX HYPOTHÉCAIRES

Prédire la direction que prennent les taux hypothécaires est hasardeux, car ceux-ci dépendent du marché et de l’économie en général. Il y a raison de croire que les taux d’intérêt devraient remonter graduellement d’ici un an. Selon la Banque du Canada, une première augmentation de taux pourrait survenir dès le printemps 2022 alors que l’inflation pourrait durer plus longtemps que prévu. Les emprunteurs doivent donc tenir compte de leurs besoins et préférences ainsi que de divers facteurs au moment de choisir une solution de financement à taux fixe ou variable, notamment leur tolérance aux fluctuations des taux ; leur capacité à faire face à une hausse de leurs versements ; et leurs projets d’avenir.

POPULARITÉ PERSISTANTE DE L’ACHAT DE CONDOS

En raison du télétravail, beaucoup de ménages ont redécouvert le plaisir d’avoir accès à la nature. Certains se sont demandé si le marché des condos allait en pâtir.

« Le condo semble toujours répondre à des besoins précis de clientèles ciblées, à savoir les jeunes professionnels urbains, les étudiants bénéficiant d’un soutien financier, les investisseurs immobiliers ou encore les premiers acheteurs, qui peuvent difficilement s’offrir une maison unifamiliale, surtout dans les grands centres urbains.  »

— Nadine Labbé, vice-présidente, Solutions de financement aux particuliers, Banque Nationale

RALENTISSEMENT DE L’EXODE RURAL

Si la pandémie a stimulé la demande dans les banlieues et les zones rurales, le retour à des habitudes de socialisation pourrait attirer à nouveau les acheteurs vers les centres-villes, particulièrement les jeunes. La possibilité de se déplacer à pied, l’accès aux restaurants et aux divertissements de même que la diversité des quartiers pourraient redevenir des priorités pour ces personnes.

La tendance d’un déplacement vers les banlieues légèrement éloignées persiste depuis plusieurs années, notamment en raison du prix élevé des résidences en ville. La pandémie a accentué ce mouvement alors que certains acheteurs ont fait le saut jusqu’en milieu rural. Plusieurs familles qui avaient en tête de quitter la ville ont accéléré ce projet en raison du télétravail obligatoire et du confinement.

« Nous observons une baisse de l’engouement pour l’exode rural. Cependant, les politiques de travail flexible et le mode de travail hybride pourraient faire réfléchir les acheteurs. Si plusieurs familles des grandes villes continuent de s’installer à l’extérieur, cette tendance pourrait se stabiliser et ralentir lorsque la vie économique des centres-villes reprendra.  »

— Nadine Labbé, vice-présidente, Solutions de financement aux particuliers, Banque Nationale

L’INCIDENCE DE LA REPRISE DE L’IMMIGRATION SUR LE MARCHÉ LOCATIF

La demande immobilière est soutenue par la croissance démographique, qui provient elle-même en grande partie de l’immigration. La diminution de l’immigration en 2020 n’a aucunement affaibli les prix ou l’activité de revente de propriétés.

La majorité des nouveaux arrivants au Canada tendent à devenir locataires. Ce n’est qu’après quelques années qu’ils entament les démarches pour acquérir une propriété. La reprise attendue de l’immigration en 2022, avec de nouvelles cibles annoncées par le gouvernement fédéral, pourrait donc avoir un effet sur la demande locative à court et à moyen terme, et non sur l’achat et la vente de résidences ; cet effet se verra plutôt à long terme.

D’ailleurs, la mise en chantier de logements locatifs au Québec a atteint un sommet en 2020 et devrait demeurer élevée d’ici 2023. Malgré cette augmentation de l’offre, l’immigration et la venue d’étudiants étrangers risque d’augmenter la demande tout autant, contribuant au maintien de prix élevés dans les grands centres.

Nadine Labbé, vice-présidente, Solutions de financement aux particuliers, Banque Nationale

Nadine Labbé occupe des postes stratégiques dans le secteur bancaire depuis plus de 20 ans. Elle s’est jointe à la Banque Nationale en 2009, où sa créativité et son leadership ont aidé à perfectionner le secteur Solutions de paiement et de cartes de crédit. Elle est aujourd’hui responsable d’orienter l’évolution des produits et des communications au sein des Solutions de financement aux particuliers.

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Vente de succession : ce qu’il faut savoir

Source: www.centris.ca

 

Vous venez d’hériter d’une maison? Savez-vous ce que cela implique? De nombreuses questions viennent à vous et c’est normal, voici quelques informations pour mieux comprendre les différents enjeux.

Preuve du droit à la succession

Pour qu’une personne puisse recevoir par succession, il faut qu’elle cumule les qualités énoncées au Code civil du Québec, c’est -à-dire exister juridiquement et ne pas être indigne.

Pour en savoir plus : https://educaloi.qc.ca/capsules/les-principales-etapes-dune-liquidation-de-succession

Quand peut-on vendre la propriété?

Une fois que tous les héritiers se mettent d’accord pour procéder à la vente de succession, la première étape consiste à obtenir une « déclaration de transmission relative à un immeuble ». Ce document est préparé par un notaire. Il s’agit d’un acte notarié inscrit au registre foncier du Québec qui officialise le transfert de la propriété aux héritiers.

Que doit-on fournir pour obtenir une déclaration de transmission?

Afin d’enregistrer le transfert de propriété, le notaire doit rassembler divers documents, dont le certificat de décès, le testament, l’acte de vente qui confirme que le défunt possédait la propriété, le certificat de localisation et d’autres documents, en fonction de la situation.

Qui décide de vendre ou non la maison?

Si la maison est léguée à plusieurs personnes, celles-ci doivent s’entendre à l’unanimité sur le sort réservé à la maison. Tous doivent donc être d’accord pour vendre la maison. Si quelqu’un veut la garder, les héritiers devront s’entendre sur une solution commune.

Est-il préférable d’effectuer des travaux avant la mise en vente?

Il n’est pas recommandé d’effectuer d’importants travaux, sauf s’ils sont essentiels. En fait, il faut s’assurer de maintenir la propriété en bon état et présentable, comme on le ferait pour toute autre vente de maison. Cela veut dire qu’il faut faire le ménage et s’occuper de l’aménagement extérieur en attendant la vente de la maison. Bien entendu, si des réparations sont nécessaires, il faut s’en occuper.

Faut-il vider la maison avant la vente?

Quand on procède à une vente de succession, il peut être tentant de vider la maison au plus vite, parce qu’on veut clore son deuil. Attention, il ne faut pas agir avec trop de précipitations : une maison vide n’est pas toujours aussi « vendeuse ». De plus, certains acheteurs pourraient vouloir acquérir des meubles laissés par le défunt. Il faut plutôt faire comme le suggèrent les courtiers immobiliers lors de la vente de n’importe quelle maison : créez un décor agréable, dépersonnalisé. Retirer les photos souvenirs encadrées aux murs pour les remplacer par des photos décoratives et inspirantes est donc important. L’objectif de ce « staging » : offrir aux acheteurs potentiels un environnement dans lequel ils pourront s’imaginer vivre.  ssss

Que faire si l’on veut vendre rapidement?

En travaillant avec un courtier immobilier, les héritiers réduisent grandement les sources de conflits potentiels. Le courtier est le professionnel le mieux placé pour effectuer les visites, recevoir les offres et diriger la négociation. Il sait aussi quels documents et obligations doivent être remplis.

Une vente de succession rapide est généralement souhaitée par les héritiers. Une vente de succession est toujours effectuée sans garantie légale (ou caution judiciaire). Ça permet de dégager les héritiers d’ennuis éventuels au sujet d’une propriété qu’ils connaissent peu ou pas. Évidemment, il faut parfois ajuster le prix en conséquence, mais si quelqu’un accepte cette condition, la vente peut se faire rapidement.

Vous souhaitez vendre? Faites appel à un courtier!

En tout temps, quand vient le temps de vendre sa propriété faites appel à un professionnel formé, le courtier immobilier sera votre allié! Une vente de succession est complexe et les risques d’embûches sont encore plus nombreux que lors d’une vente « normale ». Ne prenez pas de risques, trouvez votre courtier sur centris.ca 

Pour plus d’informations : https://www.justice.gouv.qc.ca/votre-argent-et-vos-biens/successions/

 

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