Comment régler le problème de la maison lors d’une séparation

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Le confinement risque d’ébranler plusieurs couples, ce qui pourrait entraîner des séparations et par le fait même enclencher quelques transactions immobilières.

Pandémie ou pas, la séparation demeure une finalité probable pour beaucoup de couples. Selon Statistique Canada, 40 % des unions se terminent en séparation, et leur durée moyenne est de 14 ans.

Si cette statistique devait vous concerner et que vous deviez éventuellement gérer la vente de votre maison détenue en copropriété avec votre ex-conjoint, voici les cinq options qui s’offrent à vous.

Option no 1 : Acheter la partie de votre partenaire

Cette option peut être intéressante, surtout si vous avez des enfants. En conservant la maison, vous leur permettez de conserver leurs repères. De plus, vous conservez votre investissement et vous évitez d’avoir à trouver un acheteur si le marché n’est pas favorable à la revente. Toutefois, il faut avoir les moyens de le faire.

Option no 2 : Vendre votre partie à votre partenaire

Selon Me Chantal Larochelle, qui est avocate spécialisée en droit familial dans la région de l’Estrie, cette option peut être intéressante, par exemple si vous n’avez pas d’intérêt financier à acquérir l’immeuble, si vous ne voulez pas assumer l’entretien, ou encore pour ne pas dépayser les enfants si ces derniers résident avec votre ex-conjoint.

Option no 3 : Faire appel à un endosseur

Si vous n’avez pas la capacité financière d’acheter la partie de votre ex-conjoint, un endosseur (par exemple un parent) peut vous aider à le faire en endossant votre prêt et/ou en devenant copropriétaire avec vous de l’immeuble. L’avantage est que vous conservez la résidence. L’inconvénient est qu’une tierce personne aura un droit de parole dans la prise de décision et qu’elle devra acquitter vos paiements hypothécaires et taxes municipales si vous êtes en défaut de paiement. De plus, en pareil cas, ce sont votre dossier de crédit ainsi que celui de votre endosseur qui seront affectés.

Option no 4 : Accord de prise en charge

Ce type d’accord permet d’assumer la part d’hypothèque de votre ex-conjoint, ce qui évite d’avoir à contracter un nouveau prêt hypothécaire. Ceci évite de briser votre contrat hypothécaire et donc de payer une pénalité au prêteur, tout en bénéficiant du même taux d’intérêt. Toutefois, Me Chantal Larochelle recommande d’éviter cette option, puisque le propriétaire ayant cédé sa charge demeure sur l’hypothèque, ce qui pourrait entraîner plusieurs conséquences sur l’une ou l’autre des deux parties en cas de revente ou de non-paiement des taxes municipales ou encore de l’hypothèque.

Option no 5 : Vendre la maison

Si vous n’avez pas les moyens de conserver la maison, vous pourriez n’avoir d’autre choix que de vendre. Dans cette période difficile, faire appel à un courtier immobilier pourrait être une bonne décision, puisque ce dernier s’occupera de toutes les étapes de la mise en marché et de la vente, ce qui vous ôtera plusieurs soucis et vous protégera de tout problème ultérieur en lien avec la vente et les garanties.

CONSEILS

  • Évitez de prendre de grandes décisions financières sous le coup de l’impulsivité émotionnelle. Si possible, laissez passer quelques jours avant d’officialiser votre séparation, le temps que les choses reviennent à la normale.
  • Si votre conjoint refuse de vendre la maison ainsi que d’acheter votre partie, vous pouvez demander au tribunal d’ordonner la vente, et par le fait même le partage de l’équité et des dépenses de vente.
  • Lors de l’acquisition de la résidence, vous pouvez déterminer dans le contrat notarié ce qui arrivera en cas de séparation ou de la vente des parts d’un des copropriétaires.
  • Un médiateur pourrait vous aider à traverser cette période difficile. Si vous avez des enfants à votre charge, vous avez accès gratuitement à des heures de médiation familiale avec un professionnel accrédité.

 

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Que faire quand on se sent à l’étroit chez soi à la suite du confinement

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Le confinement en aura fait réfléchir plus d’un ; « est-ce que je préfère vivre entassé près du centre-ville, ou si je ne préfère pas m’éloigner un peu et vivre dans un plus grand espace ? »

Demeurer en quasi permanence au même endroit peut changer les perspectives et mener à se poser plusieurs questions. Ainsi, après le confinement, votre logement vous apparaît désormais peut-être trop petit, et peut-être même microscopique si votre table de cuisine vous sert à la fois d’espace bureau, de coin repas, de classeur pour vos factures et de table de travail pour les devoirs des enfants.

Si vous partagez cette impression, il est possible que le fait de travailler en télétravail y soit pour quelque chose.

Mais si vous êtes comme la plupart des Québécois, il est probable que vous y teniez, à votre télétravail.

Selon un sondage publié le 4 mai dernier par l’agence de recrutement Robert Half, 74 % des 500 employés de bureau sondés aimeraient avoir plus souvent recours au télétravail, même après la fin du confinement.

Comment faire pour adapter votre milieu de vie au télétravail ? Voici les options.

Option 1 : S’éloigner pour acheter plus grand

Acheter en région coûte normalement moins cher.

C’est donc possible d’acheter plus grand pour le même budget. Par exemple, selon les données fournies par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), le prix médian en avril 2020 des maisons de la Rive-Nord de Montréal était de 305 000 $, contre 520 000 $ sur l’île de Montréal.

Option 2 : Rester et rénover

Si vous ne souhaitez pas déménager et vous expatrier dans une ville plus éloignée, l’option de rénover demeure un excellent choix.

En plus d’agrémenter votre milieu de vie, certaines rénovations permettent d’augmenter la valeur de votre maison.

Pensez notamment à donner une couche de peinture, ou encore à rénover cuisine et salles de bain.

Option 3 : Louer plus grand

Vous êtes locataire et avez besoin d’une chambre de plus pour faire un bureau ? La location d’un plus grand logement en vaut peut-être la peine. Mais selon les données de la SCHL (Société canadienne d’hypothèques et de logement), les grands logements ne sont pas très nombreux au Québec.

Par exemple, dans son dernier rapport disponible (octobre 2019), la SCHL révèle que les logements de trois chambres et plus ne représentent que 13,7 % des logements à Montréal, et 13,5 % à Québec. Cela peut donc être plus difficile de trouver un logement de trois chambres et plus, et assurément plus dispendieux. D’où l’intérêt de considérer la location d’un logement un peu plus éloigné, dont le loyer sera moins cher qu’en ville.

Option 4 : Louer un bureau

Si vous êtes travailleur autonome et que vous travaillez de la maison, pourquoi ne pas envisager la location d’un espace de travail en dehors de votre domicile ? En plus de jouir d’une atmosphère propice au travail, vous pourriez réseauter avec d’autres professionnels, notamment si vous louez un espace de travail partagé. Et n’oubliez pas qu’une grande part des frais de bureau pourrait être déduite de votre facture d’impôt.

CONSEILS

  • Pour éviter les mauvaises surprises, il faut tout prévoir : si vous déménagez en région, le transport en commun y est-il développé ? En aurez-vous besoin ? Aurez-vous besoin d’une nouvelle voiture ? Si vous avez des enfants, quelle est la réputation des écoles ? Quels services y sont offerts ?
  • En région, il ne faut pas négliger les distances à parcourir. À quelle distance se trouve l’épicerie ? La pharmacie ? L’hôpital ?
  • Êtes-vous autorisé à faire du télétravail à temps plein ou à temps partiel ? Si vous devez vous rendre plusieurs fois par semaine en ville, considérez le trajet qu’il vous faudra réaliser.
  • N’oubliez pas de calculer les frais de déménagement, notamment les déménageurs, les droits de mutation, le notaire, ainsi que les rénovations.

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Le taux directeur demeure inchangé à 0,25 %

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La Banque du Canada a annoncé mercredi que son taux directeur se maintient à 0,25 %, reflétant ainsi les attentes des analystes.

La Banque indique que malgré «des pertes de production et d’emplois historiques» en raison de la crise de la COVID-19, le Canada «semble avoir évité le scénario le plus pessimiste présenté dans le Rapport sur la politique monétaire (RPM) d’avril de la Banque».

Si, au 1er trimestre, le niveau du PIB réel était 2,1 % plus bas qu’au 4e trimestre de 2019, il pourrait toutefois reculer de 10 % à 20 % au 2e trimestre «étant donné que le maintien des fermetures et l’investissement nettement plus bas dans le secteur de l’énergie pèseront encore sur la production», note la banque centrale, dont le nouveau gouverneur, le Montréalais d’origine Tiff Macklem, entrait en poste mercredi.

«Les mesures budgétaires fermes et ciblées, conjuguées aux taux d’intérêt plus bas, amortissent l’impact des fermetures sur le revenu disponible et aident à jeter les bases de la reprise économique, ajoute-t-on. Bien que les perspectives pour la deuxième moitié de 2020 et au-delà demeurent fortement brouillées, la Banque s’attend à ce que l’économie se remette à croître au troisième trimestre.»

Le taux directeur actuel est considéré comme un taux plancher par la Banque du Canada, qui n’a jamais signifié l’intention de le baisser davantage.

«Comme on s’y attendait, les taux d’intérêt directeurs sont demeurés à leur niveau plancher effectif», a indiqué Benoit P. Durocher, économiste principal de Desjardins, dans une note économique.

«Les conditions économiques se sont évidemment détériorées de façon importante au cours des derniers mois, sans toutefois rejoindre le pire des scénarios envisagés dans le dernier RPM de la BdC, a-t-il enchaîné. Même si les résultats du deuxième trimestre seront encore plus négatifs que ceux du premier, le début du déconfinement graduel un peu partout au pays ramène un certain optimisme.»

 

Vendeurs, arrêtez d’attendre et mettez votre maison en vente

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Par peur de ne pas trouver d’acheteurs et de vendre à perte, la pandémie vous a-t-elle poussé à reporter la vente de votre maison ?

Les acheteurs de maisons ne boudent pas nécessairement le marché immobilier. Le problème est plutôt que de plus en plus d’acheteurs ne trouvent plus de maisons à acheter, puisque leur nombre a beaucoup diminué depuis l’arrivée du coronavirus.

Il y a un an, au mois d’avril 2019, le marché québécois des maisons comptait 41 221 inscriptions en attente de trouver preneur. Un an plus tard, au mois d’avril 2020, ce nombre avait fortement diminué. Selon les statistiques fournies par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), il y avait 30 608 maisons en vente le mois dernier. Cela représente une baisse de 26 % du nombre d’inscriptions par rapport à l’année dernière.

Les prix en hausse

Normalement, en temps de crise, la quantité d’inscriptions est élevée, le nombre de reprises bancaires augmente et la demande diminue.

Sur papier, il y a présentement moins de maisons à vendre. Le mois dernier, le nombre de transactions a également baissé de 61 % par rapport à l’année dernière.

Mais sur le terrain, les acheteurs n’ont pas nécessairement disparu. C’est ce que constate le courtier immobilier Francis Lavoie, qui est actif dans la grande région de Montréal. Depuis le début de la crise de la COVID-19, il constate qu’environ une quarantaine d’acheteurs supplémentaires le contactent toutes les semaines pour acheter une maison. Toutefois, il note que ces acheteurs doivent composer avec un marché présentant une offre inhabituellement faible. Plusieurs attendent qu’il y ait un plus d’inscriptions pour trouver la maison de leur rêve.

Quoi qu’il en soit, le contexte actuel pour vendre une maison n’est peut-être pas aussi défavorable qu’on pourrait le penser, mais cela dépend de votre région. Dans la région de Montréal, par rapport au mois d’avril 2019, les prix des maisons unifamiliales affichaient une croissance de 9 % le mois dernier. Mais pour l’ensemble du Québec, la croissance a été moindre, à seulement 1 %.


LES OPTIONS POUR LA MISE EN MARCHÉ

Contacter un courtier immobilier

Un courtier pourra vous aider à déterminer la valeur de votre maison, puis à la mettre en vente. Notez que depuis le 11 mai dernier, les visites de maisons sont à nouveau permises. Toutefois, une grande partie du travail du courtier continue de se faire à distance, par des moyens virtuels.

Vendre par vous-même

Vendre par vous-même est bien possible, mais vous n’avez pas le soutien ni le coaching d’un professionnel. De plus, cela demande plus de temps et de démarches de votre part.

CONSEILS

  • Pandémie ou pas, il y aura toujours quelques maisons plus difficiles à vendre qui traîneront longtemps sur les sites internet de vente. C’est notamment le cas des maisons affichées à un prix trop élevé, ou celles présentant plusieurs problèmes qui ont pour effet de faire fuir les acheteurs.
  • Si, à cause du coronavirus, vous avez décidé d’attendre pour vendre votre maison, je vous recommande de ne plus hésiter et de passer à l’action. Les acheteurs sont au rendez-vous, surtout dans la grande région de Montréal.
  • Si vous recevez une offre et que le prix de l’offre d’achat ne vous convient pas, vous demeurez toujours libre de refuser cette offre, et vous tentez votre chance pour vendre votre maison. Qui sait, il y a peut-être quelqu’un qui cherche une maison comme la vôtre…

Le programme Rénoclimat bonifié de 1000 dollars

Source: https://www.journaldemontreal.com

 

Sans tambour ni trompette, le gouvernement Legault a annoncé jeudi une bonification de 1000 $ du programme de rénovation résidentielle Rénoclimat pour stimuler la relance.

« Une bonification de 1000 $ de l’aide financière sera accordée aux participants ayant reçu ou demandé d’ici le 31 décembre 2020 leur évaluation après travaux », peut-on lire sur le site web de Transition énergétique Québec (TEQ), mis à jour jeudi après-midi.

Nouvelles mesures

Depuis le 11 mai dernier, les Québécois ont ainsi droit à de nouvelles mesures pour éponger les coûts des rénovations visant à rendre leur domicile plus vert.

Par exemple, une nouvelle aide financière supplémentaire de 1000 $ est accordée de façon temporaire pour l’installation d’une thermopompe.

« Un seul montant bonifié de 1000 $ est accordé par habitation (et non par nombre d’appareils installés) », précise TEQ à ce sujet.

Québec annonce également qu’il payera les visites d’évaluation énergétique avant travaux qui tournent autour de 150 $ pour une maison unifamiliale ou de 250 $ pour un duplex.

Les Québécois qui remplacent leur chauffage au combustible fossile par un système électrique ont droit à 1000 $ de plus du programme Chauffer vert.

Une autre aide temporaire de 1000 $ est accordée aux entrepreneurs pour chaque projet de maison Novoclimat, rétroactivement au 1er novembre 2019

« Premier pas »

Jeudi après-midi, l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) a salué cette cascade de mesures.

« Nous considérons qu’il s’agit d’un premier pas encourageant visant à soutenir et stimuler le domaine de la construction et de la rénovation écoénergétiques au Québec », a souligné François Bernier, vice-président principal affaires publiques.

Ces dernières semaines, l’APCHQ a envisagé l’instauration d’un crédit d’impôt sur les dépenses de rénovation, la bonification du crédit d’impôt pour l’achat d’une première propriété ou encore le remboursement complet ou partiel des droits de mutation aux premiers acheteurs.

Rappelons que le secteur de la construction et la rénovation résidentielles représente près de 30 milliards $ de dépenses par année et plus de 150 000 emplois directs, selon l’APCHQ.

 

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Préparez votre cour pour l’été

Source: https://www.centri.ca

Lorsque le soleil commence à réchauffer nos journées, passer quelques heures dans notre cour bien aménagée est des plus agréables.

L’heure est venue de dépoussiérer nos meubles et de faire revivre nos parterres pour être fins prêts pour l’été. Voici quelques astuces par où commencer.

Terrasse

Après avoir passé l’hiver sous la neige, votre patio aura besoin que vous lui redonniez un petit coup de neuf. Pour cela, nettoyez-le avec une laveuse à pression, à louer à la quincaillerie. Si votre terrasse est faite en bois mou comme du cèdre, utilisez la basse pression seulement. Ensuite, s’il manque de teinture à certaines places, appliquez-en une autre couche.

Pelouse et couvre-sols

Si vous démarrez une nouvelle pelouse, choisissez de bonnes semences, adaptées à votre région, et faites analyser votre sol pour ajuster les nutriments ou le PH. Renforcez vos semences avec des éléments nutritifs et mettez-les en terre avec un semoir, louable dans un centre de jardinage. N’ayez pas peur d’arroser amplement. Enfin, appliquez une fine couche de terre partout pour protéger les graines contre les animaux. Pour plus de détails, voir nos 6 conseils pour l’ensemencement d’un terrain.

Si votre pelouse est déjà bien établie, il suffit de l’entretenir. Vérifiez d’abord si le sol est trop compacté et, si tel est le cas, utilisez un aérateur. Étendez uniformément à l’aide d’un râteau de la terre à jardin avec du fertilisant. Là où le gazon est clairsemé, réensemencez puis arrosez.

Dans les zones ombragées, plantez des couvre-sols pour former un beau tapis de plantes vivantes.

Plates-bandes

Afin que votre parterre vous offre un magnifique décor coloré, soyez aux petits soins avec lui. Arrachez les mauvaises herbes, bêchez pour ameublir le sol, ajoutez de la terre à jardin enrichie, puis remettez du paillis. Si vous trouvez que vos plates-bandes manquent d’éclat, ajoutez quelques annuelles.

Mobilier

Ressortez votre mobilier et nettoyez-le correctement. Notez qu’il existe plusieurs produits de nettoyage, selon les matériaux de vos meubles. Appliquez ensuite un aérosol de protection adapté pour les préserver. Pour en savoir plus, parcourez nos 7 conseils pour l’entretien de votre mobilier de jardin.

Barbecue

Si vous possédez un barbecue, une vérification printanière est de rigueur. Commencez par retirer les grilles et brûleurs et à les nettoyer à l’eau tiède et au savon doux. Pour l’extérieur, frottez-le doucement avec une éponge pour ne pas abimer le fini. Enfin, examinez les raccords du barbecue avec la bonbonne pour repérer tout signe de détérioration, comme de la corrosion. Consultez les directives du fabriquant pour connaître les spécifications propres à votre modèle.

Moustiquaire

Pour une moustiquaire déchirée, quelques solutions s’offrent à vous. Si le trou est petit, ralignez les fils brisés et appliquez du vernis à ongles transparent pour le colmater.

Si le trou est moyen et que vous avez une autre moustiquaire en surplus, découpez un rectangle dans cette dernière. Déposez-le sur la déchirure et, avec une petite pince, repliez les fils sur le rebord pour le fixer à la moustiquaire. Mettez du vernis.

Pour un remplacement complet, retirez la languette de vinyle du cadre d’aluminium avec un tournevis et des pinces, puis enlevez le vieux grillage. Déroulez la nouvelle moustiquaire au-dessus du cadrage et découpez-la pour qu’elle en dépasse légèrement. Replacez la languette dans les rainures avec un tournevis ou un rouleau à languette. Commencez par un coin en vous assurant que le grillage est bien tendu. Coupez les excédents.

Ambiance

Pour terminer, vous pouvez bonifier l’ambiance de votre cour en y ajoutant une guirlande de lumières ou des cloisons pour plus d’intimité.

 

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Les copropriétaires ont intérêt à tenir des assemblées virtuelles

Source: https://www.journaldemontreal.com/

Québec autorise désormais les syndicats de copropriété à tenir des assemblées virtuelles de copropriétaires. Ils ont intérêt à les tenir s’ils veulent respecter la loi.

Avant la pandémie, seuls les administrateurs d’un syndicat de copropriété pouvaient se réunir en conférence à distance. Mais Québec autorise depuis peu les assemblées annuelles et spéciales en mode virtuel.

« On se comprend que, pour un triplex, ce n’est pas la même chose que pour une tour de 200 appartements », explique Me Yves Joli-Cœur, spécialiste du droit de la copropriété.

Plusieurs applications permettent d’organiser des réunions virtuelles (Zoom, Signal, Jitisi Meet, FaceTime, Skype, Google Hangouts, Messenger, ainsi que la Québécoise Mybys de Facilis Global). Certaines imposent toutefois un nombre maximum de participants ou une limite de durée des échanges.

Se réunir tous sur le même écran n’est pas une garantie de succès. « Il faut faire en sorte que les décisions soient prises d’une manière à éviter des contestations judiciaires », insiste Me Jolicoeur.

Se préparer adéquatement

Les organisateurs doivent s’assurer à l’avance que les copropriétaires disposent de la même application (indiquée à l’avis de convocation) et que tous la maîtrisent, notamment les copropriétaires âgés.

« Enfin, ils devraient se doter de mesures de contrôle des présences pendant l’assemblée, afin d’identifier adéquatement chacun des copropriétaires pour assurer le quorum, explique François Daigle, vice-président de la firme de sécurité informatique Okiok. Et on n’a pas besoin d’une technologie de 350 000$ pour y arriver. »

Certaines décisions se prennent souvent par vote secret (élection des administrateurs, consultation sur le budget, modification au règlement d’immeuble…).

Le cabinet d’avocat De Grandpré Jolicoeur propose depuis quelques jours sa plateforme numérique de gestion des assemblées de copropriétaires, assembleevirtuelle.com. Cette technologie combine une application de visioconférence et une plateforme où chaque syndicat a sa propre salle virtuelle, où sont enregistrés présences et votes secrets. La technologie permet d’enregistrer les votes selon les quotes-parts de chaque unité. Le service sera offert à 100$ par assemblée, peu importe la taille de la copropriété, avec ou sans assistance technique.

La société Solution Condo, qui produit le logiciel de gestion de copropriété Upperbee, offrira sa propre plateforme d’assemblées virtuelles le 18 mai prochain. De son côté, Immo Square va aussi offrir, d’ici quelques semaines, une application offerte sur ordinateur, téléphone et tablette, qui va régler ce problème. Elle fera appel à l’identification à deux facteurs pour inscrire les copropriétaires et enregistrer leurs votes. La tarification variera selon la taille de la copropriété, mais on parle de quelques centaines de dollars par assemblée.

CONSEILS
Prévoir une période de contrôle des présences en début d’assemblée pour établir le quorum. Exiger des copropriétaires qu’ils aient une preuve d’identité avec photo (permis de conduire, passeport) : chacun l’exhibe à la caméra lorsqu’on demande le numéro d’unité, que le scrutateur ou secrétaire note sur une liste où sont aussi inscrites les procurations des absents. Cette étape peut se faire individuellement à l’avance.
Chaque copropriétaire doit fournir à l’avance son numéro de téléphone ou adresse courriel pour valider les votes secrets.
Lors des scrutins, chaque vote (par courriel ou texto) est inscrit dans un registre tenu par le secrétaire d’assemblée. Gardez en tête que le résultat pourrait théoriquement être contesté en cour.
On évite les applications de type Doodle, Google Surveys, Survey Gizmo ou SurveyMonkey, qui ne garantissent pas l’intégrité du vote.
Les assemblées des petites copropriétés peuvent être tenues à partir des balcons ou dans la cour, en maintenant la distanciation sociale…

 

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Transactions immobilières – Vendre ou acheter une maison en toute sécurité

Source: https://www.lequotidien.com

Depuis le 20 avril dernier, les activités de courtage immobilier sont autorisées si ces transactions immobilières sont jugées essentielles, c’est-à-dire si celles-ci s’inscrivent dans le cadre d’une prise de possession d’un immeuble prévue au plus tard le 31 juillet 2020 ou si elles ont pour but de se reloger d’ici au 31 juillet de la même année.

Il est également possible de mettre en marché sa propriété de façon partielle, mais toutes actions liées à cette opération doivent être faites à distance, grâce à des moyens technologiques. Il ne peut ainsi y avoir de visites, de prise de photos, ni d’inspection.

Afin d’aider la population à respecter ces directives gouvernementales et à effectuer des transactions en toute sécurité, l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ) a produit un guide pratique disponible au oaciq.com.

Aide-mémoire

Pour les transactions jugées essentielles, il est conseillé de procéder autant que faire se peut à distance. L’OACIQ nous rappelle que les courtiers immobiliers ont plusieurs outils à leur disposition pour effectuer des visites virtuelles et des téléconférences, faire remplir des formulaires électroniques et autres.

En cas de nécessité et sous certaines conditions, il demeure possible d’effectuer une visite en personne. Le courtier immobilier doit alors être présent et il lui revient de faire respecter les règles qui comprennent notamment de conserver une distance de 2 m entre toutes les personnes présentes, d’éviter de toucher aux surfaces de la maison, de désinfecter, avant et après la visite, les poignées de porte, les interrupteurs, les rampes, etc., et de se laver les mains avant et après la visite.

Les occupants doivent par ailleurs demeurer à l’extérieur de la maison durant la visite et seul un visiteur à la fois est autorisé pour accompagner le courtier. Il est également interdit d’organiser des visites libres.

Le courtier immobilier devra aussi, en préambule, faire remplir à tout acheteur ou vendeur une attestation de transaction prioritaire ainsi qu’une déclaration attestant de son état de santé en lien avec la COVID-19.

Pour les mises en marché partielles, donc qui ne relèvent pas d’opérations considérées comme étant essentielles, tout doit être fait en télétravail. C’est-à-dire que le courtier ne peut en aucun cas se déplacer ou demander à d’autres professionnels dont les activités sont liées à la mise en marché (inspecteur, photographe, évaluateur, etc.) de le faire. Le courtier pourrait cependant demander au client de fournir ses propres photos, de faire visiter virtuellement sa propriété, de remplir divers formulaires électroniques, etc.

N’hésitez pas à vos référer à votre courtier immobilier pour vous guider dans vos démarches et à visiter le site Web de l’OACIQ pour plus de détails sur la situation actuelle en lien avec la COVID-19.

OACIQ

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Vendre une maison ne sera plus jamais comme avant

https://www.journaldemontreal.com

 

Un point positif du confinement est qu’il nous aura poussés à adopter de nouvelles manières de faire, souvent plus productives. En immobilier, ces changements pourraient devenir la norme.

Depuis le 20 avril dernier, le gouvernement provincial a recommencé à autoriser les activités entourant le courtage immobilier, notamment pour les transactions relatives à une prise de possession ou un déménagement d’ici le 31 juillet 2020. Cet assouplissement concerne également l’inspection des bâtiments résidentiels et les services d’arpenteur. Toutefois, les visites libres demeurent interdites, et ce jusqu’à nouvel ordre. Jusqu’à quand ? Pour l’instant, il est difficile de le prédire. Mais lorsque les mesures de confinement seront levées, beaucoup d’acheteurs et de vendeurs continueront de vouloir se protéger du virus. D’autres auront découvert de nouvelles manières plus efficaces pour réaliser leurs transactions immobilières.

La distanciation sociale : nouvelle norme

Plusieurs observateurs croient que la crise du coronavirus entraînera un changement profond dans le monde du travail ; après avoir été contraints au télétravail, beaucoup de travailleurs et d’employeurs adopteront cette manière de fonctionner. En immobilier, le même phénomène est en train de se produire. Les outils jusqu’ici jugés parfois exagérés ou inutiles vont devenir très utiles. Les visites virtuelles sont en train de prendre une plus grande place, tout comme la modélisation et les plans en trois dimensions, les vidéoconférences, les conférences téléphoniques, les formulaires électroniques et les solutions de signatures électroniques.

Le glas de la traditionnelle visite libre du dimanche matin a-t-il sonné ? Pas nécessairement. Mais la technologie de visite virtuelle change la donne. Plutôt que de visiter cinq ou dix maisons qui vous intéressent, vous pouvez vous faire une bonne idée en consultant des modélisations en trois dimensions. Le rendu est similaire à la réalité et vous pouvez vous « promener » dans le logement comme si vous y étiez réellement. Vous pouvez ensuite consacrer vos visites en personne à deux ou trois maisons qui vous intéressent réellement. Ce genre de technologie vous permet donc de gagner du temps et de ménager vos efforts.

Courtiers en télétravail

Beaucoup de courtiers immobiliers adopteront aussi le télétravail dans différents aspects de leur profession. Dorénavant, il sera beaucoup plus accepté par les gens de parler au courtier par l’entremise d’une vidéo, puis dans un spectre plus général, de faire des affaires de manière virtuelle.

Quant aux technologies de signature électronique chez le notaire, là aussi le changement pourrait amener un gain de productivité. Mais est-ce que cela pourra remplacer une chaleureuse poignée de main ? C’est difficile à dire, mais ce qu’on peut prédire, c’est que dans le monde de l’après COVID-19, l’immobilier virtuel aura fait un pas de géant et le gain de productivité des courtiers ainsi que des vendeurs et acheteurs de maisons sera phénoménal.

CONSEILS

  • Si vous avez peur des procédures électroniques et des nouvelles technologies, dites-vous que la sécurité informatique a fait des progrès considérables dans les dernières années.
  • Les visites virtuelles, les appels en vidéoconférence et les signatures électroniques vous feront gagner du temps. Ces technologies vous permettront notamment de mieux trier les maisons qui ne sont pas faites pour vous.

 

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Immobilier: les banques devraient financer la «taxe de bienvenue»

Source: https://www.lesaffaires.com/

 

BLOGUE INVITÉ. Cela fait plus de trois ans déjà que je prône que les institutions financières devraient financer systématiquement les droits de mutation, communément appelés « taxe de bienvenue », lors de l’achat d’un immeuble, surtout pour les transactions de plus grande envergure.

La souplesse des banques lors des nouvelles acquisitions serait plus que bienvenue en ces temps de crise de la COVID-19, où l’investisseur immobilier risque de voir ses liquidités affectées par des locataires qui, en raison de pertes de revenus, pourraient avoir des difficultés à faire face à leurs obligations financières.

De nombreux frais

Comme vous le savez, les nouveaux acquéreurs doivent, en plus de la mise de fonds exigée par l’institution financière, payer de leurs poches les frais suivants: notaire, inspection en bâtiment, études environnementales et autres reliés à la transaction.

Or, ces charges sont relativement négligeables si on les compare aux mises de fonds requises. Toutefois, la taxe de bienvenue peut, à elle seule, représenter de grosses sommes.

Une taxe de bienvenue n’a aucune valeur!

J’entends déjà quelques-uns d’entre vous avancer que c’est normal que les banques refusent de financer la taxe de bienvenue, car advenant une reprise d’immeuble, ce montant supplémentaire de financement ne serait pas lié à un bien tangible. La taxe de bienvenue financée n’a aucune valeur aux yeux du créancier, contrairement à l’immeuble qu’on peut prendre en garantie.

Jusqu’ici, je suis d’accord.

Mais quelle est la différence, en matière de garantie, entre la rétribution des courtiers immobiliers parfois impliqués comme intermédiaires dans une transaction et la taxe de bienvenue? Je n’en trouve aucune! Les deux ne représentent aucune valeur en matière de garantie pour une institution financière.

Or, pourquoi accepter de financer à même le prix d’acquisition une rétribution de 60 000$ aux courtiers et refuser de faire la même chose pour 40 000$ en taxe de bienvenue? Cela est complètement illogique!

Si l’on exigeait de l’acheteur qu’il paye de sa poche les 60 000$ plus taxes de rétribution, certains investisseurs s’en trouveraient incapables et, dans certains cas, les courtiers immobiliers ne verraient peut-être pas la couleur de leur argent malgré leurs nombreux efforts, j’en conviens. Financer cette commission est une sage décision qui permet de protéger le travail des courtiers immobiliers.

Mais en quoi une rétribution de 60 000$ taxable sur un achat de 2 000 000$ (soit 2 000 000$ multipliés par 3%, par exemple) s’avère-t-elle plus tangible qu’une taxe de bienvenue en cas de reprise par le créancier? Me suivez-vous?

Heureusement, certaines institutions auraient commencé, semble-t-il, à accepter de financer la taxe de bienvenue à même le prix d’achat. Selon moi, c’est une bonne pratique qui permet à l’investisseur de souffler un peu à la suite d’une acquisition et de conserver ses liquidités pour les utiliser à de meilleures fins. Un fonds de roulement n’est jamais un luxe!

Tellement peu de différence
Toujours dans le même exemple, à supposer que les frais de taxe de bienvenue soient de 40 000 $, cela équivaut à environ 200 $ par mois pour l’acheteur, à un taux d’intérêt de 3,5% et un prêt hypothécaire amorti sur 25 ans. Sur un immeuble à revenus de l’ordre de 2 000 000$, cela correspond à peu en comparaison du pouvoir des 40 000$ devenus disponibles immédiatement.

Évidemment, le financement de la taxe de bienvenue coûtera à l’acheteur environ 60 000$ à terme, dans 25 ans, mais ne vaut-il pas mieux avoir 40 000$ maintenant?

Et si, grâce à cette somme de 40 000$, l’acheteur était en mesure de procéder à une autre acquisition qu’il financerait peut-être par l’entremise du même créancier? Cela augmenterait grandement les intérêts percevables par ce dernier.

Et vous, en tant qu’investisseur immobilier, qu’en pensez-vous? Êtes-vous d’accord avec mon propos et mes arguments? Si oui, n’hésitez pas à partager et à vous faire entendre des institutions financières.

 

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